L'échange de Sean Monahan vire au cauchemar pour les Canadiens

L'échange de Sean Monahan aux Jets de Winnipeg a créé un énorme problème chez le Canadien de Montréal, alors que l'équipe s'est solidement tirée dans le pied sur l'avantage numérique.


Effectivement, le départ du vétéran de 29 ans a fait extrêmement mal au jeu de puissance, puisque depuis le 2 février, soit le jour où le CH a fait l'échange avec les Jets de Winnipeg, le club est au 32e rang de la LNH avec un taux d'efficacité de seulement 12,5 %.

Ceci représente un but par huit occasions, ce qui est excessivement médiocre et carrément inacceptable.


Pourtant, juste avant son départ, cette facette du jeu avait connu une renaissance importante, affichant un taux de succès de 27,3% durant 20 rencontres, entre le 30e et le 50e match.

La recrudescence durant cette séquence pourrait être marquée par l'ajout de Juraj Slafkovsky sur le flanc droit. Son arrivée a complètement dynamisé l'avantage numérique, d'autant plus qu'il avait également éclos sur le plan offensif.

Avec Monahan en position de « bumper » au centre de la zone offensive, l'unité spéciale avait une composition et une cohésion parfaite.

Son remplaçant, Alex Newhook, même s'il est un bon joueur offensif, ne rapporte aucun dividende présentement aux Canadiens, mais il faut préciser qu'il n'est pas le seul responsable de cette panne sèche non plus.

Preuve ultime de l'effet du départ, mais aussi de l'arrivée de Monahan à Winnipeg, les Jets ont désormais le sixième meilleur avantage numérique de la LNH depuis le 2 février, alors qu'ils étaient pourtant au 24e rang de la ligue avant l'échange.

Un constat assez frappant de l'impact du numéro 91, maintenant redevenu le numéro 23 comme il portait avec les Flames de Calgary autrefois.


Crédit : DLC - LE CANADIEN A LE PIRE AVANTAGE NUMÉRIQUE DE LA LIGUE DEPUIS LA TRANSACTION SEAN MONAHAN