22 directeurs généraux ont fait une immense bourde cette saison et Kent Hughes fait partie du lot.
Cette bourde était offerte gratuitement à toutes les formations de la LNH et 22 équipes ont décidé de lever le nez sur une occasion en or. Je parle ici de mettre la main sur l'attaquant talentueux
Eeli Tolvanen via le ballottage.
Le 11 décembre dernier, les Predators de Nashville ont surpris la planète hockey en annonçant qu'ils avaient soumis le Finlandais, leur choix de première ronde en 2017, au ballottage.
Âgé de 23 ans seulement, ce dernier n'avait pas encore trouvé sa place dans l'alignement des Preds, alors qu'il était étouffé sur la quatrième ligne de la formation l'an dernier. Clairement, il avait besoin de changer d'air, car Nashville ne lui donnait aucune bonne occasion de se faire valoir.
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Au total, c'est 22 équipes qui n'ont pas réclamé Tolvanen. La direction du Kraken a probablement dû se frotter les yeux lorsqu'ils ont réalisé qu'un joueur aussi prometteur s'est rendu jusqu'à son rang de réclamation au ballottage.
D'ailleurs, à peine un mois après l'avoir perdu au profit de Seattle, le DG des Predators, David Poile, avait même avoué avoir commis une bourde majeure en rendant ce dernier disponible.
« Cela pourrait être une erreur de notre part. C'est ma faute s'il s'avère qu'il a du succès. » - David Poile
15 matchs plus tard dans l'uniforme du Kraken, le numéro 20 a marqué huit buts et obtenu 10 points. Pas si mal pour un joueur réclamé au ballottage.
Je dois avouer que j'ai encore sur le coeur le fait que le Canadien de Montréal était l'une des 22 équipes à avoir levé le nez sur lui. À mes yeux, Kent Hughes ne devait absolument pas laisser filer un joueur aussi talentueux offert gratuitement.
Ce fut une erreur majeure d'évaluation de talent, surtout que Tolvanen serait devenu un élément fort de la formation, à peine quelques semaines plus tard, alors que l'équipe est décimée par les blessures.
Évidemment, je comprends que personne ne pouvait prévoir l'hécatombe du Canadien, mais déjà au moment de la soumission au ballottage, c'était une erreur de ne pas avoir réclamé ce dernier, compte tenu de son énorme potentiel.
Une opportunité ratée pour 22 directeurs généraux qui doivent probablement s'en mordre les doigts maintenant.
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