Le nom de Bob Hartley a souvent gravité dans le giron du Canadien.
Étant l'un des entraîneurs québécois les plus en vogue entre 2000 et 2015, chaque fois qu'un entraîneur était limogé à Montréal, son nom ressortait du lot.
Maintenant devenu un chroniqueur régulier sur les ondes de BPM Sports, Bob Hartley livre ses opinions quotidiennement, avec sa touche d'humour bien à lui. Ses connaissances en hockey font de lui un intervenant de très grande qualité.
Le natif d'Hawkesbury a d'ailleurs révélé aujourd'hui qu'en 2012, il a passé bien près de se retrouver derrière le banc du Tricolore.
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À cette époque, il y avait un très gros changement dans la direction de l'équipe, alors que Marc Bergevin venait d'être nommé DG du Canadien. Ce dernier cherchait son premier entraîneur à la barre du CH et Hartley était l'un de ses finalistes.
« C'était pour la 3e fois (qu'on m'approchait). Marc m'avait vraiment impressionné. J'avais passé trois heures avec lui. Il m'a dit que vendredi prochain, on allait se rencontrer de nouveau. » – Bob Hartley
L'approche de Bergevin l'avait impressionné, mais ce sont finalement les Flames qui ont eu le dernier mot, alors que le coach a décidé d'accepter l'offre de Calgary, plutôt que celle de Montréal. Il faut dire que Jay Feaster, qui était le DG des Flames à cette époque, avait une relation spéciale avec Hartley, puisque ce dernier est le parrain d'un des fils de Feaster.
Finalement, Bergevin ramenait Michel Therrien avec le CH pour son deuxième séjour en carrière.
De ce que l'on peut comprendre, les Flames auront été plus rapides et convaincants. Ils auront su convaincre Hartley avant la fameuse rencontre du vendredi organisée avec Bergevin.
Étant réputé pour être un
player's coach, ce que Therrien n'était absolument pas, nous pouvons nous demander si les choses auraient pu être différentes avec un Hartley derrière le banc et une équipe qui avait un
Carey Price au sommet de sa carrière.
Crédit:
toutsurlehockey.comPUBLICITÉS
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