Un grand reproche que l'on peut faire à Bergevin (et son patron)

C'est rendu, ces temps-ci, que l'on parle davantage du Canadien pour ce qui se passe en dehors de la patinoire que ce qui se passe sur la glace.

Au plus grand dam de Maxim Lapierre, qui trouve que le cirque va loin des fois.


Difficile de ne pas être d'accord avec lui!


Dans le podcast Sortie de Zone, Stéphane Waite a soulevé un excellent point : tout ça aurait pu être facilement évité.

Comment? En préparant la relève comme il se doit.

«La seule affaire que je leur reproche dans les dernières années, c'est de pas avoir développé un assistant pour éventuellement prendre la relève de Marc Bergevin. Si tu nommes un gars comme Daniel Brière comme assistant, ça c'est un gars qui aurait pu prendre la relève, comme Julien BriseBois avec Bob Gainey.» - Stéphane Waite

Oui, il y avait Scott Mellanby dont la réputation est très bonne dans la LNH, mais il s'est disqualifié lui-même étant donné qu'il ne répond pas au premier critère établi par Geoff Molson : être bilingue.

Et Waite a raison. Un dirigeant est aussi fort que l'équipe qui l'entoure pour réussir ses tâches. Un peu comme Claude Julien qui, à l'époque, a eu Dominique Ducharme, Kirk Muller et Luke Richardson comme adjoints, tous capables de le remplacer à pied levé.

Donc oui, le prochain DG doit se trouver un adjoint bilingue et qui pourra, un jour, le remplacer. Comme ce fut le cas, justement, avec Julien BriseBois quand Steve Yzerman a quitté.