Que se passe-t-il avec Sergei Bobrovsky? Voici la preuve que quelque chose d'incompréhensible se produit

Malheureusement pour les amateurs du Canadien de Montréal, les Panthers de la Floride sont en train de briser tous les pronostiques possibles présentement.

Après avoir été la dernière équipe qualifiée pour les séries, se sauvant les fesses de peu grâce à son gardien auxiliaire de 30 ans et sorti de nulle part, Alex Lyon, qui a gardé les huit derniers matchs de la saison pour la poussée victorieuse jusque dans l'après-saison, cette équipe ne cesse de surprendre.

Les Panthers ont défait, contre toute attente, les puissants Bruins de Boston, qui venaient pourtant de conclure la campagne avec une fiche historique de 65-12-5. Il n'y avait pas moins de 43 points qui différaient les deux équipes au classement général.

Alors que Lyon a obtenu les trois premiers départs des séries, l'entraîneur-chef Paul Maurice a décidé de faire confiance à son vétéran Sergei Bobrovsky à partir du 4e match de la série de premier tour.


Depuis ce temps, après avoir surmonté un déficit de 1-3 contre les Bruins pour se sauver avec une victoire lors du septième match, en prolongation, les Panthers, mais surtout Bobrovsky, sont méconnaissables.

Le gardien russe de 34 ans est tout simplement exceptionnel, ce qui est tout le contraire de ses performances cette saison, et je dirais même depuis quelques années. À ses 11 dernières rencontres éliminatoires, ce dernier affiche une moyenne de 1,86 et un taux d'efficacité de 0,943.

Toutefois, il y a une statistique encore plus hallucinante de Bobrovsky qui prouve à quel point il est fumant présentement, mais qui alimente du même coup l'incompréhension en lien avec ses performances.

Lors de ses huit derniers matchs en saison régulière, selon la statistique de buts sauvés au-dessus de ce qui est attendu, il était à -9,3 buts sauvés. Ceci veut donc dire qu'aux yeux des statistiques, il s'est fait compter 9,3 buts de plus que ce qui était attendu, en seulement huit rencontres, c'est carrément atroce comme rendement.

En revanche, c'est tout le contraire en séries, alors qu'il a sauvé 18,67 buts en 11 parties d'après-saison. Il a donc sauvé près de deux buts par match depuis qu'il est devant le filet des Panthers en séries.

C'est tout simplement hallucinant comme revirement de situation, surtout que huit de ces 11 derniers duels se sont soldés par un écart d'un seul but!

Les Panthers sont carrément en mission, mais ils doivent leur survie en séries essentiellement à Bobrovsky qui a volé plusieurs matchs, alors que son équipe était surclassée par l'adversaire.