Les journalistes François-David Rouleau et Nicolas Brasseur, du Bureau d'enquête de Québecor, ont réalisé un intéressant reportage dans les dernières heures, concernant un tout nouveau groupe d'actionnaires chez le Canadien de Montréal.
D'après les informations recueillies dans leur recherche, le Fonds public d'investissement d'Arabie saoudite (PIF), dirigé par Mohammed ben Salmane, a fait l'acquisition d'une grande part d'actions au sein du Groupe CH, pendant la pandémie.
Le fonds détiendrait même près de la moitié de la division événementielle du groupe.
Appelé à commenter le sujet, le professeur de l'Université Laval, Ivan Tchotourian, a donné son opinion au sujet de cet investissement provenant de l'externe :
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« Très clairement, il y a un intérêt saoudien dans l'entreprise [evenko] », affirme le professeur Ivan Tchotourian, professeur à l'Université Laval et codirecteur du Centre d'études en droit économique.
« Avec des représentants sur le conseil d'administration, on s'approche d'un contrôle, car il y a une identité, ajoute-t-il. L'intérêt est présent et on voit une chaîne de détention même si ce sont des investissements indirects. »
Selon l'expert en éthique de l'entreprise et en gouvernance Michel Séguin, « une entreprise [comme le Groupe CH] n'aurait pas intérêt à s'associer avec des partenaires qui ont des principes contraires. »
Il est difficile pour le moment de comprendre l'impact de ces investissements, mais il semblerait que l'Arabie saoudite souhaite redorer son image, en plus d'accroître son pouvoir. Il faut rappeler que le Royaume Saoudien est reconnu pour bafouer les droits humains.
Il est tout de même alarmant de constater que des investisseurs étrangers, provenant d'un pays controversé, détiennent maintenant une grande part des actions.
Voici l'article en question :
Crédit :
Alexandre Desrosiers, Rumeurs de transactionPUBLICITÉS
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