Nick Suzuki est en train de faire passer Marc Bergevin pour un de génie

Lorsque Nick Suzuki a accepté une prolongation de contrat de 7,85 M$ par saison pour une durée de huit ans l'an dernier, plusieurs analystes et amateurs étaient stupéfaits par cette faramineuse entente avec un jeune joueur de 22 ans.

À ce moment-là, Suzuki n'avait que deux saisons à son actif, qui ont abouti à 41 points les deux, même s'il faut noter qu'à sa deuxième saison, le calendrier était réduit en raison de la pandémie.

En signant le contrat d'attaquant le plus lucratif de l'histoire des Canadiens, le joueur de centre a immédiatement été placé sous les projecteurs, ajoutant une pression supplémentaire au joueur de 21 ans dans un marché intense comme celui de Montréal.

Si la nouvelle tendance dans la Ligue nationale est de signer ses meilleurs jeunes joueurs à long terme aussitôt leur contrat d'entrée terminé, il n'en demeure pas moins que le numéro 14 du CH était déjà la cible de critique à cause de son gros contrat.


Il avait d'ailleurs été classé comme neuvième pire contrat de la ligue, avant même qu'il ne débute la première saison de sa nouvelle entente, selon un classement de Dom Luszczyszyn de The Athletic.

Toutefois, Suzuki rapporte déjà un retour sur investissement autant exceptionnel qu'imprévu à la formation montréalaise. Après 11 matchs joués cette saison, le capitaine a produit six buts et 13 points. Il a donc un rythme de production de plus d'un point par match.

Sa cadence de production offensive augmente d'année en année depuis son arrivée dans la LNH, tout en conservant un excellent jeu défensif qui lui permet d'être déjà l'un des meilleurs joueurs de centre « two-way » de la ligue.


Suzuki rapporte actuellement beaucoup plus, en termes de production versus son salaire, que bien des joueurs à travers la Ligue nationale actuellement. Alors, qu'il détient le 60e contrat le plus cher de la ligue et le 40e parmi les attaquants, ce dernier est actuellement au 19e rang des meilleurs pointeurs de la LNH.

Étant donné, qu'il ne s'agit que de la première année d'un contrat de huit ans, il est juste de dire que son contrat n'est pas seulement qu'un bon retour sur investissement pour le Canadien, il pourrait devenir une excellente aubaine au cours des prochaines saisons, surtout lorsque le cap salarial de la ligue va grimper.

Compte tenu de sa croissance régulière et de sa chimie avec Dach et Caufield et du fait qu'il commence tout juste à entrer dans son prime, le Tricolore est en business avec son joueur de centre signé à long terme.